Qui sommes nous ?

Notre identité

Notre identité

jeudi 24 novembre 2022, par Séb

Qui sommes nous ?

Nous sommes une assemblée chrétienne évangélique.

Objectifs de notre église

 Attaché au Seigneur
 Donner un message adapté à notre société
 Apporter le message libérateur de Jésus- Christ

Notre étiquette !

L’eglise des Saules 21 à Colombier s’inscrit dans le mouvement protestant dit « évangélique ». Plutôt que d’énumérer une confession de foi qui serait de toute manière incomplète, nous préférons affirmer que nous avons le désir de respecter sans restriction l’entier du message de la Bible, Parole écrite par des hommes sous l’action de l’Esprit de Dieu.

Pourtant, si la révélation est parfaite et la Parole transcrite infaillible, nous reconnaissons qu’aucun homme ne peut prétendre à l’infaillibilité de son interprétation. Mais Dieu accorde la capacité de comprendre Son message aux croyants qui croient que la Bible est la Parole de Dieu pleinement inspirée : « Nous avons reçu l’Esprit qui vient de Dieu pour que nous sachions ce que Dieu nous a donné par grâce » (1ère épître aux Corinthiens, chap. 2 v. 14).

La Bible doit être le fondement de son autorité sur nous. Si elle était parole humaine, nous pourrions nous placer au-dessus d’elle, la juger, la critiquer, y opérer des sélections. Comme elle est Parole divine, nous désirons vraiment chercher en elle la volonté de Dieu et l’accomplir.

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Foi en question

Le point sur 3 questions qui engagent notre responsabilité de chrétien et d’église.

La cène : un repas symbolique à partager de manière responsable

Le repas du Seigneur, la cène, forme depuis près de deux mille ans le point de rencontre central des chrétiens pour se souvenir de Jésus-Christ crucifié, mort et ressuscité, victorieux de l’action désastreuse du péché et de la mort.

En conséquence, Jésus-Christ est une personne puissante capable de nous libérer d’une manière de vivre pilotée par notre propre volonté pour nous ouvrir à une vie nouvelle riche de Son contact.

Mais sachez que si l’amour de Dieu est le moteur qui rend profondément heureux, il engage aussi notre responsabilité de vivre dans le désir de respecter Sa volonté, notamment dans la transparence devant Dieu, dans l’honnêteté et la moralité. « C’est pourquoi, celui qui mange le pain du Seigneur ou qui boit sa coupe sans respect, celui-là est coupable de péché envers le corps et le sang du Seigneur. Alors chacun doit bien réfléchir à sa façon de vivre. Ensuite, qu’il mange ce pain et boive cette coupe. » (1ère épître aux Corinthiens chap. 11 v. 27-28).

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Qu’en est-il des religions dans le monde ?

Jésus est-il le seul chemin vers Dieu ?
La réponse du Nouveau Testament est un « oui » catégorique. Jésus lui-même dit : « Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Évangile selon Jean chap. 14 v.6). Son apôtre Pierre déclare : « Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné à des gens par lequel nous devions être sauvé. » (Actes des apôtres chap. 4 v.12).

Que disons-nous alors des autres religions ? Dans la création, les hommes peuvent découvrir la vérité concernant l’existence de Dieu. La Bible confirme qu’il y a en tout homme une intelligence capable de discerner le divin. Un psalmiste déclare qu’il faut être insensé pour dire « il n’y a point de Dieu » (Psaume 14 v.1 ; 53 v.1) et l’apôtre Paul témoigne que « depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité se voient dans ses oeuvres quand on y réfléchit » (Épître aux Romains chap. 1 v. 20).

Les hommes n’ont donc aucune excuse pour passer à côté de Dieu. Le physicien et mathématicien de génie Isaac Newton disait : « A défaut de toute preuve, il me suffirait d’observer le fonctionnement de mon pouce pour être convaincu de l’existence de Dieu. »

II est donc normal de trouver des bons éléments dans beaucoup de religions. Mais nous sommes tous (chrétiens et non-chrétiens) des êtres humains déchus et aucun de nous ne peut trouver Dieu par lui-même. C’est pourquoi Dieu s’est révélé en Jésus-Christ, vérité infaillible, ce qui ne veut pas dire que les chrétiens soient infaillibles ! Mais nous croyons que tout ce qui prétend être vrai doit être évalué en fonction de Jésus-Christ et non des autres religions.
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Le mariage, un sujet brûlant

Que ce soit l’obsession de notre époque pour le sexe ou la répression des ères d’extrême pruderie, ces attitudes sont toutes deux aux antipodes de ce que préconise la Bible qui, loin d’être démodée, est tout à fait adaptée à nous et à notre société. Aussi, ne faut-il pas s’étonner que les instructions du Créateur nous apportent libération et épanouissement. Nous avons tous le désir d’être heureux et cette soif est inscrite profondément en nous. Dieu la connaît et ne demande qu’une chose : la combler.

La Bible honore la sexualité. Dieu nous fit « homme et femme » (Genèse chap. 1 v. 27). Nous sommes des « créatures merveilleuses »
(Psaume 139 v.14). Quand Jésus parle du mariage, Il reprend le récit de la création : « L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. » (Évangile selon Matthieu chap. 19 v. 5 à 6, citation de Genèse chap. 2 v. 24). Nous avons ici les fondements du mariage biblique dont chaque étape est importante du point de vue social, psychologique, affectif, spirituel, physique ou biologique.

Premièrement, « l’homme quittera » : c’est l’acte public qui marque un engagement responsable exclusif à vie (aspect social).

Deuxièmement, « il s’attachera » : l’homme et la femme sont « joints l’un à l’autre » (aspects psychologique, affectif, spirituel).

Troisièmement, c’est dans ce contexte qu’a lieu l’union sexuelle en « une seule chair » (aspects physique, biologique).

Outre l’adultère, source de perte de confiance et de naufrage dans la famille, la Bible refuse clairement toutes les relations hors mariage (même dans une relation stable avant le mariage) en les décrivant par le mot grec « porneia » (= relation sexuelle illicite).

Le mariage n’est donc pas qu’une signature sur un registre, mais l’expression publique d’un engagement à vie par des personnes responsables. Le non respect du plan de Dieu pour l’homme et la femme produit, hélas, une longue liste de souffrances : sentiments de culpabilité et de frustration, jalousie ou rancune, propagation de maladies, divorce, etc... Conséquence tragique : la transgression des lois divines nous éloigne de Dieu ! En fait, être libre de « faire l’amour » , ce n’est pas être libre, mais s’enfoncer dans la déception...

Aucun de nous n’a le droit de jeter la pierre à qui que ce soit. Jésus est mort afin que nous puissions être pardonnés. Le remède au péché n’est pas de se justifier, ni d’essayer de compenser par de bonnes actions ; c’est de confesser son péché à Dieu, se repentir et prendre un nouveau départ en Christ.

« La tristesse selon Dieu produit un repentir qui conduit au salut et ne laisse pas place au regret ! » (2e épître aux Corinthiens chap. 7 v. 10).

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Bref historique

Les précurseurs

John Wyclif (1329-1384), en cherchant une définition de l’Église dans le N.T., rejeta la position de l’église romaine, un corps organisé constitué de tous ceux qui avaient reçu les sacrements. Pour lui, l’Église est le corps des élus, par conséquent une unité invisible plutôt qu’une identité visible, et les Écritures font autorité, pas l’Église.
Les Puritains cherchèrent à purifier l’Église anglicane des pièges de Rome et du Pape au milieu du 16éme siècle. Les Quakers avec George Fox (1624-1691) tentèrent à leur tour de purifier l’Église, sans grand succès. Les Méthodistes, à la suite de John Wesley (1703-1791), apportèrent une méthode de discipline pour favoriser la croissance spirituelle.

Plusieurs églises dissidentes se formèrent ensuite en réaction à l’église anglicane, influente et corrompue.

L’église anglicane, en dominant toute la vie religieuse et politique, donnait l’impression d’unité, mais sans pureté. De leur côté, les "dissidents" se considéraient purs, mais n’avaient pas d’unité entre eux.

Avant que John Nelson Darby (1800-1882) ne devienne la figure de proue du mouvement qui portera son nom, quatre chrétiens de Dublin (Irlande) - John Gifford Bellett(1795-1864), Anthony Norris Groves (1795-1853), Edward Cronin (1801-1882), Francis Hutchinson (1802-1833) - avaient
déjà jeté, aux environs de 1825-1826, les bases d’une prise de conscience remarquable :
 la nécessité d’une authentique conversion personnelle (la relation avec Dieu devient intime et vivante, en opposition directe avec tout formalisme religieux).
 la présence du Seigneur Jésus au milieu des deux ou trois réunis en son nom (Malt. 18. 20) (sans autre autorité dignitaire que Lui).
 le sacerdoce universel des croyants sans nomination officielle (seul le Saint Esprit forme et désigne ceux qui prennent une part active aux réunions).

Dès sa rencontre avec ces quatre "pionniers" durant l’hiver 1827-1828, John Nelson Darby, alors vicaire de la paroisse anglicane de Calary (Irlande), va rapidement devenir le "catalyseur" de leurs idées réformatrices et y ajoutera celles que le Seigneur lui fera redécouvrir.

C’est dans un tel contexte qu’une première assemblée de frères se forme à Dublin en 1827 chez Francis Hutchinson pour prier, lire la Bible et partager la Sainte Cène.

A cette époque un grave débat agitait la vie politique en Angleterre. Le gouvernement voulait que les catholiques accèdent à toutes les fonctions officielles tandis que la Haute Église Anglicane s’y refusait. John Nelson Darby, écœuré par les manipulations politiques de ses responsables ecclésiastiques, a été convaincu, comme beaucoup d’autres croyants, de la nécessité de quitter les églises officielles pour recréer un climat propice au développement des vraies valeurs chrétiennes telles que vécues au début du livre des Actes.

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Quelques points remarquables dans le mouvement des "frères"

L’Église, corps de Christ, une sur la terre, Épouse de Christ

 La place distincte assignée à l’Église ici-bas (1 Cor. 10. 32).
 La position de l’Église dans un monde en aliénation et en opposition à Dieu. L’esprit du monde et l’Esprit de Dieu régissent deux systèmes qui s’opposent dans la sphère matérielle, morale et religieuse (1 Jean 4. 5 ; 5. 19).
 L’Église n’est pas une institution, mais un organisme. Le corps de Christ est un, mais il comprend plusieurs membres interdépendants (Rom. 12. 5). Le corps fonctionne par les dons spirituels de ses membres (1 Cor. 12). Les premiers "frères" remirent en lumière un fait presque ignoré : chaque croyant a un don et un service. L’expression de l’unité (pas de l’uniformité) dans la diversité sous-entend un certain degré de support (de tolérance) (Rom. 14).
 L’assemblée d’Israël avait pour centre la maison de l’Éternel. L’assemblée chrétienne a pour centre une Personne (Malt. -18. 20). En conséquence, l’assemblée est composée de croyants (2 Cor. 6. 14-18), qui reconnaissent l’autorité du Seigneur (Eph. 1. 20-23) et sont soumis à la Parole de Dieu dans son ensemble (Ps. 119. 160).
 L’Église, Epouse de Christ (Eph. 5. 22-33). Cette relation, redécouverte, a eu une profonde influence sur le fonctionnement du couple et de la structure de la famille des croyants.

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Le sacerdoce universel des croyants

 Sous la nouvelle alliance, tous les croyants, sans distinction, constituent "un royaume de sacrificateurs" (1 Pi. 2. 9 ; Apoc. 1. 6)
 La notion de clergé est étrangère à l’enseignement chrétien (1 Pi. 2. 5).
 L’accès à Dieu est libre (Héb. 10. 19-22).
 La présence et la puissance de l’Esprit de Dieu agit dans les enfants de Dieu et les dirige au nom de Jésus Christ qui est le Chef de l’Eglise.
 La liberté, particulièrement dans le culte d’adoration, conduisit les "frères" a sentir les besoins du monde. Ils s’occupèrent des pauvres et des destitués. Ils étaient connus pour leur hospitalité et leur générosité.

Autorité et suffisance de la Bible

Les Réformateurs se réclamaient de la Bible comme seule autorité (Sola Scriptura, Solus Christus, Sola gratia, Soie Fide, Soli Deo Gloria. Les premiers « frères » ont rendu crédible leur attachement aux Écritures et leur respect de son autorité par leur piété personnelle (Jean 13. 17 ; Jac. 2. 22).

Conséquences :
 Le développement d’un ministère écrit influent
 L’absence de Credo ou d’articles de foi (ils étaient tous nécessairement incomplets)
 La traduction de la Bible
 Etudes bibliques en assemblée (1 Cor. 14. 26 ; 1 Pi. 4. 10)

L’étude de la prophétie

On a dit que le mouvement des "frères" est le produit de l’étude de la prophétie et de l’attente de la venue du Seigneur. Ils retrouvèrent l’Assemblée, unie autour du Repas du Seigneur ainsi que tout un programme eschatologique (qui concerne la fin des temps) : l’enlèvement de l’Église, le rétablissement d’Israël dans sa terre après de terribles jugements, le millénium, pour aboutir à un nouvel ordre de choses, de nouveaux cieux et une nouvelle terre.

Conséquences :
 Les conférences de Powerscourt (1831-1833) jouèrent un rôle déterminant dans l’établissement de la doctrine et dans le rassemblement de groupes qui avaient la même vision pour l’Église.
 Prendre conscience de l’imminence de la venue de Christ pousse à l’évangélisation (Rom. 13. 12-14). Cette urgence à témoigner a conduits les premiers "frères" à être parmi les plus dynamiques parmi les croyants de tradition protestante dans la mission, en Angleterre comme dans les pays étrangers. Pour eux, la présence chrétienne devait être accompagnée de la prédication de l’évangile.

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Pour conclure

De nos jours, deux facteurs principaux contribuent à l’impuissance de l’Église. Premièrement, beaucoup ignorent la vérité biblique. Deuxièmement, trop souvent ceux qui connaissent la vérité biblique ne la vivent pas.

Si l’église du 20ème siècle a été minée par la mondanité et le matérialisme, celle du 21ème siècle le sera par l’immoralité et le syncrétisme.

Comprenons la dynamique qui a présidé au mouvement des "frères". Au début, ils étaient connus par leur vie vibrante pour le Seigneur (plus que par leurs doctrines), pour leur piété et pour les cultes d’adoration en commun. Le repas du Seigneur était vu comme un symbole d’unité, parce
que les croyants partagent la même vie divine. Ils ont redécouvert ce que signifie être l’Église de Dieu. Comprenant ce qu’est la vraie famille de Dieu, ils s’attachèrent à prêcher l’évangile à toutes les classes de la population, les riches comme les pauvres, les personnes éduquées comme celles qui ne l’étaient pas.

"Il n’y a aucun doute que Christ, et Christ seul, bâtit son Église. A moins qu’Il ne bâtisse, vous et moi travaillons en vain. Mais si nous sommes disponibles, Christ aimerait travailler par notre moyen pour conduire des hommes au salut, pour les faire croître dans leur foi, pour qu’ils deviennent eux-mêmes des "pécheurs d’hommes" et pour effectivement contribuer à l’édification d’une assemblée saine et prospère. Le travail du chrétien est essentiellement un travail pour les gens. Bâtiments, livres, cours bibliques, vidéos, sites Internet sont tous, dans le meilleur des cas, secondaires s’ils ne touchent pas les gens. Si nous voulons servir Christ en édifiant son Église, il est important de cultiver les contacts et de passer du temps avec les gens". Philip Nunn, 01.08.2002

Marc Horisberger, 21.09.2002 : Lors d’une rencontre d’encouragement